Je m’appelle Julie, j’ai 29 ans. Je prends la pilule depuis mes 16 ans et depuis seulement 10 mois je suis sous pilule de 3ème génération (Varnoline continu). Ma gynécologue a estimé que cette pilule était révolutionnaire, elle m’éviterait d’avoir mal au ventre, me donnerait une plus jolie peau et limiterait tous les effets androgéniques.
Le 22 octobre 2012 je commence à ressentir une douleur sous-costale m’empêchant de respirer à fond, je tousse aussi un petit peu. Je mets ça sous le compte d’une douleur musculaire et d’un coup de froid. La douleur est intense la nuit et la journée cela reste supportable.
2 jours après, le 24 octobre, je m’envole pour Dublin. L’atterrissage est atroce, la douleur est intense et irradie dans mon dos, le long de mon bras gauche et sur toute l’épaule, j’ai du mal à respirer.
Je suis accueillie par une ambulance et suis admise à l’hôpital de Dublin. Après plusieurs examens, dont un scanner, le diagnostic tombe : embolie pulmonaire.
Je suis de suite prise en charge avec des injections d’Innohep pendant 10 jours suivis d’un traitement sous Previscan pendant 6 mois.
Les médecins qui me suivent sont unanimes, ma pilule n’est pas étrangère à ce problème. Courant mai 2013, je dois faire des examens complémentaires pour en être sûre.
Le problème c’est que ma famille a connu des antécédents (AVC et phlébites) et que ma gynécologue ne m’a jamais demandé cela…..
Actuellement je suis amère envers ma gynécologue qui m’a « vendu » cette pilule comme s’il s’agissait d’une crème de beauté mais surtout contre les laboratoires qui connaissent les risques.