J'avais 19 ans lorsqu'au mois de juin 2008 je fus mise sous Diane 35, prescrite en tant que pilule contraceptive. A peine 5 mois après, alors que je débutais des études d'infirmière, je ressentis des douleurs  intercostales de plus en plus fortes, une sensation d'être essoufflée au moindre effort, des pincements violents dans le dos. Ceci pendant 3 jours. L'après midi du troisième jour, je rentrais de ma matinée de stage, les douleurs persistaient, et en essayant de me coucher les douleurs empiraient. En me relevant, je fus prise de vives douleurs dans le dos (pulmonaires) et d'une sensation d'étouffer. Cherchant mon air comme je pouvais, dans l'impossibilité de parler, mon frère (heureusement présent dans la maison familiale) a alors appelé les secours. Seulement la prise en charge aux urgences a é plus que légère, l'infirmière d'accueil ayant diagnostiqué chez moi une simple crise d'angoisse soit disant  liée à mon école d'infirmière. Elle me suggéra même d'arrêter l'école si j'étais stressée ainsi..!! Le soir même, on me renvoya chez moi. Mais vers 1h du matin, de nouveau les douleurs revenaient et ce coup-ci, elles étaient 10 fois plus violentes.
Cette fois-ci, le médecin des urgences a réalisé les bilans sanguins nécessaires (chose qui n'avait pas é fait la première fois). De plus, la scintigraphie pulmonaire le lendemain révéla une embolie pulmonaire bilatérale avec un épanchement pleural. N'ayant aucun antécédent familial de thrombose, ni de problème génétique de coagulation, le corps médical a mis en cause la pilule contraceptive.
5 ans après je repense régulièrement à toute cette histoire. Et d'autant plus aujourd'hui quand je me rends compte que Diane 35 est à la base un anti-acnéique.