Je suis enfin satisfaite que la presse commence à parler de ces problèmes liés à la pilule de 3ème gérération.
Un lundi du mois de juin 2002, à 29 ans, une dizaine de jours après avoir commencé la plaquette d’une nouvelle pilule (VARNOLINE), je ressens une douleur dans l’abdomen et qui s’accentue lorsque je ris ou que je parle. Je consulte un médecin qui me dit que c’est probablement dû à un problème disgestif. Je suis le traitement prescrit sans amélioration. Dans la nuit du vendredi au samedi qui suit, les douleurs s’intensifient… Je pense que c’est une crise d’angoisse, je prends des médicaments et cela ne passe pas. Le lendemain matin, je vais chez un autre médecin qui me fait une lettre pour aller aux urgences car elle ne comprend pas ce qu’il se passe, elle inscrit sans y croire elle-même une suspicion d’embolie pulmonaire. Je n’y crois pas non plus mais souffrant toujours, je me rends par mes moyens aux urgences de l’hopital PERCY de clamart. Il n’y a pas de patient ce jour et on me pratique aussitot un scanner qui apportera le verdict de embolie pulmonaire (2 artères bouchées).
Plus tard un grand médecin de l hopital pompidou me révèlera que les accidents dûs à ces pilules dites mini-dosées sont plus importants que pour les autres pilules… C’était il y a 10 ans. J’ai envisagé de faire des poursuites mais on m’a dit que tous les médicaments étaient à risque…
Pour moi, cela s’est bien terminé. Seules persistent des séquelles psychologiques… et la peur que l’héparine de bas poids moléculaire fabriqué dans un pays à bas cout et j’ai pris pendant des mois ne soit pas l’objet dans 20 ans d’un nouveau scandale sanitaire (pas assez de contrôle pour éliminer risque de contamination par ESB).