Le 6 févier 2013, j’ai failli perdre ma fille. Astrid était en pleine forme et ne souffrait d’aucune pathologie. Elle venait de commencer à prendre la pilule et entamer sa deuxième plaquette lorsqu’elle a eu en se réveillant un matin très mal au bras et à l’épaule gauche. Elle a pris le chemin du lycée pensant que la douleur allait passer mais dans la journée tout s’est intensifié et le soir elle ne pouvait plus bouger, la douleur était devenue violente et la paralysait. Le médecin SOS urgence qui est arrivé vers 23 h a diagnostiqué une contracture intercostale ( !) et prescrit des antalgiques avec codéines et  le repos.
Le lendemain matin, la douleur ne passant pas et devenant intolérable,  ses grands parents l’emmènent aux urgences de l’hôpital le plus proche où les analyses de sang, les radios puis une Angioscopie  dévoilent une EMBOLIE PULMONAIRE massive. Elle est immédiatement transférée en soins intensifs pendant 6 jours et souffre énormément.  Après 8  jours d’hospitalisation complémentaire en service médecine générale, elle quitte l’hôpital dans un état très faible en chaise roulante jusqu’à la voiture et reste coucher dans son lit avec un traitement  de piqures sous Lovenox matin et soir …..
Mais 2 jours après sa sortie de l’hôpital,  les douleurs reprennent, vers 7 h du matin elle étouffe et fait un malaise. Les pompiers appelés en urgence la ramènent à l’hôpital où est diagnostiqué un INFARCTUS du POUMON suite et complication de l’embolie pulmonaire initiale. Elle reste à nouveau 5 jours en soins intensifs et subies des ponctions douloureuses dans le poumon. Puis elle restera ensuite plus d’1 mois en hospitalisation à domicile avec piqures matin et soir, prise de sang, kiné respiratoire …son état sera satisfaisant mais elle restera très faible et fatigable. Elle sera absente  presque 3 mois du lycée et ne pourra envisager de passer les épreuves du bac en juin.
Elle est aujourd’hui  guérie après 6 mois de traitement mais reste profondément choquée par la souffrance infligée et la brutalité de la maladie. Les analyses génétiques effectuées n’ont pas décelé d’anomalies génétiques et les médecins pensent que c’est la pilule qui a provoqué cet incident et lui déconseillent formellement ce type de contraceptif.