Bonjour, je m’appelle Eléonore, j’ai 28 ans. Au mois de février 2015, j’ai été hospitalisée aux urgences cardio pour une phlébite et une embolie pulmonaire bilatérale. Cela faisait quatre mois que j’étais sous Minesse. J’ai consulté trois médecins différents en dix jours : aucun n’a diagnostiqué la phlébite et l’embolie, malgré la douleur qui allait croissant et le malaise général que je ressentais. La douleur au mollet a été mise sur le compte d’une déchirure musculaire. Quant à l’essoufflement, la fièvre et la toux, les médecins ont diagnostiqué un rhume. Il a fallu que j’insiste pour faire un écho-doppler qui a finalement mis en lumière une phlébite jusqu’à la moitié de la cuisse. Départ en urgence à l’hôpital. Interdiction de bouger. Traitement pendant six mois. Bas de contention à vie. Je ne suis pas porteuse de modifications génétiques de la coagulation. Ni le cardiologue, ni le gynécologue n’ont fait de déclaration à la pharmacovigilance. Heureusement, je suis tombée sur une jeune médecin à l’écoute, qui, elle, s’en est chargée. Aujourd’hui, je projette de faire un enfant, mais je suis toujours en attente de résultats d’examens sanguins pour avoir le feu vert. Je sais d’ores et déjà que ma grossesse sera très surveillée. Je suis heureuse d’avoir insisté auprès des médecins pour faire l’écho-doppler. Je me demande ce qui se serait passé si une journée de plus s’était écoulée…