Bonjour, je m'appelle Corinne, je vais avoir 43 ans. Voilà mon histoire.

Le lundi 17 décembre, au soir, après avoir fait ma journée de travail bien remplie (je suis aide ménagère), j'étais assise à ma table après le dîner, je préparais quelques chèques à encaisser le lendemain, quand tout à coup je me suis sentie mal, comme si une sensation de pression sur les membres montait tout doucement. Là j'ai décidé d'aller me mettre en pyjama pour être plus à l'aise, ce que je fit, mais je ne me sentais pas mieux et ma fille constata également que j'étais blanche, et elle est allée se coucher. Mon mari était déjà parti se coucher aussi. Je suis revenue à ma table, mais toujours cette sensation qui montait, et puis d'un coup, j'ai eu l'impression que ça arrivait au cou, comme si j'allais vomir (alors que justement, quand j'ai des nausées en général, elles mettent des heures à vouloir sortir…), bref, je me suis et j'ai foncé dans les toilettes, j'ai poussé la porte en grand, et puis … trou noir ! plus rien… Quand j'ai rouvert les yeux, j'étais allongée par terre, dans les toilettes et la porte repoussée derrière moi (lors de ma chute). Je me suis relevée et suis allée voir directement mon mari pour lui dire ce qui m'étais arrivé. Mais là brusquement, il fallait que je dorme tout de suite. Je ressentais une grosse fatigue.

La nuit s'est passée, sans rien de plus. Le matin mon mari me demandait si je voulais un rendez-vous chez le médecin (car il avait besoin pour lui). Le médecin m'a reçu en fin de matinée, et après oscultation, celui-ci n'a rien trouvé et m'a prescrit une prise de sang a faire à jeun. Donc le lendemain, le mercredi l'infirmière venait à mon domicile à 7 heures, étant donné que je commençais mon travail à 8heures. J'ai fait matinée de travail un peu fatiguée, mais sans plus. Et dans l'après midi, à 16h30 je vis arrivé mon mari à mon travail, qui me disait que je devais fermer que je devais aller aux urgences : le médecin avait téléphoné mes résultats de prise de sang étaient mauvais… Là, choquée, je ne savais plus que penser.

Nous sommes arrivés aux urgences, j'ai été prise en charge assez rapidement : prise de sang, gaz du sang (très douloureux), tension, electrocardiogramme, er scanner pulmonaire qui a résolu à une embolie pulmonaire. J'ai été mise sous perfusion. Ensuite on m'a annoncé que j'avais une embolie pulmonaire, que j'allais être installée en chambre. Le jeudi matin, j'ai eu un échodoppler, qui l'a on m'a  dit qu'il n'y avait pas de phlébite, mais que mes veines étaient très dilatée, et l'une qui doit se refermer comme un entonnoir, au niveau de l'aigne, ne le fait plus…

Au deuxième jour de mon hospitalisation, la docteur passe me  voir me dit de stopper ma pilule, sans plus de précision.

Donc, à partir du 21 décembre, je n'ai plus pris ma pilule MéLODIA, pilule de 3ème génération. Je suis ressortie de l'hopital, le 27 décembre, avec port de bas de contention, et antiogualant XARELTO.

Et j'ai eu la consternation, à ma sortie de découvrir  tout ce qui se passait, médiatiquement, concernant la pilule.

Donc maintenant, il est bien clair pour moi qu'il n'est plus question de prendre quoi que ce soit comme pilule, ni stérilet (mauvais souvenir), j'ai donc opté pour la ligaturation des trompes. A savoir, que mon gynéco quand il m'avait prescrit cette pilule micro dosée, c'est parce que je fais beaucoup de migraine, donc elle était adaptée pour moi. Et avant MéLODIA, j'ai eu également de même catégorie MERCILLON.

J'attends maintenant d'avoir mon dossier médicale complet, pour entamer une procédure en justice, car à ce jour, il n'y a que mon cardiologue qui m'a dit ouvertement que cela pouvait être à cause de ma pilule.

J'estime que je m'en sors bien, après réfléxion, j'aurais pu y passer … Maintenant, je dois attendre de pouvoir reprendre mon travail, je suis encore en arrêt jusqu'au 1er mars. Mais il est vrai que je suis très fatiguée, mais mes forces reviennent quand même doucement.

Je garde espoir et dorénavant je serai vigilante sur tout ce qui pourrait m'arriver…