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piluleInformation générale concernant la contraception hormonale de source officielle (ministère de la santé, Agence nationale de sécurité du médicament, la Haute Autorité de Santé) :

Contraception estroprogestative et risque thromboembolique : il s’agit des contraceptifs hormonaux qui combinent un oestrogène et un progestatif (pilule de 1ère, 2ème, 3ème et 4ème génération, le patch et l’anneau vaginal). Ces moyens de contraception font l’objet d’une surveillance. Compte tenu des surrisques générés par les solutions les plus récentes (notamment les pilules de 3è et 4è génération, le patch EVRA) et l’absence de bénéfice de ces contraceptifs par rapport aux autres solutions existantes, il n’est pas recommandé de prescrire en première intention ces contraceptifs hormonaux.

  • Information générale sur le sujet par l’Agence National de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) CLIQUER ICI
  • Un document explicatif synthétique CLIQUER ICI
  • Zoom sur le patch EVRA dont le risque est équivalent à une pilule de 3ème génération : CLIQUER ICI
  • Zoom sur l’anneau vaginal NUVARING dont le risque est équivalent à une pilule de 2ème génération : CLIQUER ICI

Contraception microprogestative et risque thromboembolique : il s’agit des contraceptifs hormonaux comportant uniquement un progestatif (pilule microprogestative, l’implant et le DIU/stérilet LNG)

Ils sont aujourd’hui jugés très peu risqués. Néanmoins, nous avons reçu des témoignages d’accidents pour ce type de médicament et nous avons demandé à l’Agence National et des produits de santé (ANSM) de nous fournir l’état d’avancement de la recherche scientifique sur le sujet. Nous les publierons dès retour.

Les autres contraceptions qui ne sont pas hormonales : elles n’augmentent pas le risque thromboembolique. Il s’agit des méthodes barrières (DIU/stérilet en cuivre, préservatif masculin et féminin, diaphragme, éponge contraceptive, spermicides, capes) et naturelles. Voir le site du gouvernement qui recense toutes les alternatives et notre rubrique « Choisir sa contraception ».

 

Savoir reconnaître un accident thromboembolique veineux (embolie pulmonaire, phlébite, thromboses veineuses cérébrales) et artériel (AVC, infarctus du myocarde) en cours :

  • Embolie pulmonaire : Il est courant que l’embolie pulmonaire ait son origine dans les membres inférieurs, mais cela peut également arriver au niveau de l’aine ou des membres supérieurs. Il n’est pas non plus systématique d’avoir une phlébite avant une embolie pulmonaire.
  • Phlébite :
  • AVC :
  • Infarctus du myocarde :

Aucune inquiétude ne doit être écartée, il vaut mieux perdre du temps aux urgences plutôt que regretter de ne pas y être allée à temps ! Ne pas oublier de signaler que vous prenez un contraceptif hormonal en précisant lequel pour permettre une bonne prise en charge.

 

Chiffres officiels concernant le risque thromboembolique veineux et artériel :

Les études montrent avant tout le risque thromboembolique veineux (embolie pulmonaire et phlébite sans toutefois prendre en compte les thromboses veineuses cérébrales), nous sommes en attente d’études plus exhaustives sur le risque artériel (certains AVC et infarctus du myocarde) et sur les thromboses veineuses cérébrales.

Accidents thromboembolique veineux (hors thromboses veineuses cérébrales): Nombre d’accidents et de décès par an sous contraceptifs oraux oestroprogestatifs combinés (ils excluent donc l’anneau vaginal, le patch et les progestatifs seuls) CLIQUER ICI

Impact de la crise de la pilule sur le nombre d’IVG : les femmes ont reporté leur choix vers des solutions moins risquées et le nombre d’IVG n’a pas augmenté CLIQUER ICI

Liens d’information concernant l’évolution des recommandations de nos tutelles en matière de contraception hormonale

1/ Les étapes de la réévaluation des risques par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) : CLIQUER ICI

2/ Réévaluation le 21/11/2013 des risques à la hausse par l’Agence Européenne des Médicaments et des produits de santé (ANSM) mais maintien d’une balance bénéfice risque favorable CLIQUER ICI

 

Quelques études scientifiques ayant mis en lumière les surrisques :

1/ L’étude danoise sur laquelle s’est basée l’Agence Européenne des Médicaments (AEM) et l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) : http://www.bmj.com/content/343/bmj.d6423

2/ L’étude de cohorte observationnelle menée par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) en 2016 sur la base des données de l’assurance  maladie. Cette étude ne recense que les données du Régime général et ne tient pas compte des autres caisses : http://www.bmj.com/content/353/bmj.i2002

3/En 2010 déjà, la Haute Autorité de Santé (HAS) indiquait que les pilules de 3ème génération devaient être utilisées en 2ème intention, qu’elles n’apportaient pas de bénéfices accrus par rapport aux pilules de 2ème génération, et qu’elles augmentaient les risques d’accidents thromboemboliques veineux : Conclusion de la HAS (Haute Autorité de Santé) avis du 31 mars 2010 [pdf]

 

Choisir sa contraception :

À chacune et chacun, en fonction de son profil médical et de sa vie sexuelle, de choisir sa contraception la mieux adaptée. Pour cela, il faut connaître l’ensemble des solutions, leurs bénéfices et leurs risques. Voici quelques liens pour vous aider à choisir :

1/ Pour vérifier si vous n’êtes pas une femme à risque cardio-vasculaire grâce à la fiche d’information de la Haute Autorité de Santé (HAS) : CLIQUER ICI

2/ Site du gouvernement pour s’informer sur le choix de contraception le mieux adapté à chacune (attention aux sites privés ou de professionnels qui peuvent avoir des conflits d’intérêts) :

http://www.choisirsacontraception.fr/

3/ Pour vérifier les facteurs de risques et les accidents possibles, faites une recherche sur internet en indiquant le nom du médicament + ANSM ou VIDAL et vous trouverez les informations officielles relatives à ce médicament.

4/ Nous vous encourageons à réaliser le dépistage des anomalies de l’hémostase si vous choisissez une contraception hormonale avant de commencer votre traitement. Si vous êtes porteuses d’une mutation de la coagulation, les contraceptions oestroprograstatives vous sont contre indiquées, et les progestatives seules seront autorisées avec un suivi plus attentif qu’à la normale. Malheureusement le dépistage n’est à ce jour pas obligatoire (voir ici les conclusions de la Haute Autorité de Santé sur le sujet). CLIQUER ICI POUR TROUVER LA PRESCRIPTION TYPE A DEMANDER A VOTRE MEDECIN

Attention : un dépistage négatif ne veut pas dire que vous ne courrez aucun risque, il existe d’autres facteurs de risques (voir le point 1). Par ailleurs toutes les anomalies ne sont pas connues à ce jour, seules les anomalies connues sont dépistées.

Un choix éclairé se fait en discussion avec votre prescripteur, en évoquant l’ensemble des méthodes.

 

Les anomalies de l’hémostase :
Voici quelques chiffres de l’INSERM qui présentent les anomalies de l’hémostase et leurs incidences sur le risque d’accidents thromboemboliques. Dossier INSERM : Facteurs génétiques prédisposant à la thrombophilies [pdf]