Michèle Rivasi, Député Européenne Europe Ecologie, lance un communiqué de presse le 17 octobre 2013 pour que les risques liés aux pilules de 3ème et 4ème génération soient communiqués au plus grand nombre.

" L’agence européenne des médicaments (EMA), a estimé le 11 octobre dernier que les bénéfices des pilules de troisième et quatrième générations sont supérieurs à leurs risques.

Pour Michèle Rivasi, députée européenne EELV, cette position n’est pas tenable: « Le risque thrombo-embolique de contraceptifs de 3e et 4e génération est bien réel : 10% de la population française féminine est porteuse d’une prédisposition génétique connue à faire une thrombose (voir pièce jointe) et 40% des femmes qui sont victimes d’accidents provoqués par la pilule font partie de cette population. En aucun cas, ces 10% de femmes ne doivent prendre un contraceptif hormonal! Les chiffres de l’EMA ne prennent en compte (quand ils sont connus) que les accidents concernant des femmes stabilisées (après six mois de prise de ces pilules). Qu’en est-il pour les femmes qui subissent un accident vasculaire ou cardiaque dans les premières semaines de traitement? D’autre part, peut-on qualifier de rare un accident pour mille femmes – très jeunes pour la plupart et en bonne santé – causé par un produit contraceptif ?

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